L’ambassadeur du Royaume-Uni, de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord, Andrew Henderson, a annoncé hier, à l’hôtel El Djazaïr, la réouverture officielle du British Council en Algérie, en présence du directeur de ce centre culturel, John Mitchell. Le directeur du British Council a indiqué qu’un programme de formation des enseignants de la langue anglaise, en partenariat avec le ministère de l’Education, sera lancé dans deux semaines.
Cette formation, indique-t-il, concernera l’ensemble des enseignants de la langue anglaise à travers le territoire national. Il a expliqué qu’il y a une école d’automne qui sera lancée au mois de novembre prochain et concernera les inspecteurs de la langue anglaise de la région centre du pays. Elle sera suivie de deux écoles d’hiver, à partir du mois de janvier et touchera les professeurs d’anglais des régions Est et Ouest et enfin une école de printemps qui sera lancée au mois de mars et qui concernera des enseignants de la région sud du pays. John Mitchell a tenu à préciser qu’il s’agit là d’une première expérience qui sera généralisée, à la lumière des résultats, à d’autres secteurs tels l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.
Pour rappel, British Council, établi en Algérie depuis 1962, avait vu ses activités diminuer durant les années 90. Selon John Mitchell, une école d’été a été organisée en juillet dernier au profit d’enseignants algériens de langue anglaise en partenariat avec le ministère de l’Education. «Les formateurs anglais ont été très impressionnés par le niveau très élevé des enseignants algériens», atteste-t-il en précisant que British Council ne va pas se limiter à former des enseignants mais à créer également des liens entre les écoles et les lycées algériens et britanniques, établir des partenariats dans les domaines artistiques, le sport et susciter des débats et le dialogue inter-religions et interculturel.
Enfin, le diplomate britannique ouvrant une parenthèse sur la situation sécuritaire a indiqué qu’aucune compagnie anglaise n’avait appelé ses travailleurs à quitter l’Algérie. Bien au contraire, le gouvernement britannique encourage davantage les entreprises anglaises à investir en Algérie et à participer à son développement économique. «La réouverture du British Council est une preuve tangible du renforcement des relations entre l’Algérie et la Grande-Bretagne», a-t-il conclu.
Source : Quotidien d'Oran.
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